Le domaine de la vie intime, affective et sexuelle des personnes en situation de handicap est encore et toujours l'objet de préjugés. Ces personnes vivent notamment moins de relations intimes que la population générale, ce qui, sans aucun doute, engendre de l'insatisfaction. On peut également constater un décalage entre leur faible taux de participation effective à ce domaine de la vie sociale et les besoins, exprimés ou non, en la matière.
Où en sommes-nous sur ce sujet, en théorie comme en pratique, au terme de près d’un demi-siècle de débats ? Les « choses » vont-elles dans le bon sens, à l’heure de l’autodétermination, c’est-à-dire au nom de l’intérêt des personnes concernées, ou bien en sommes-nous (encore et toujours) au stade de la réflexion, sans effet concret notoire sur le parcours de vie des personnes en situation de handicap, dont le statut et les conditions de vie ont indéniablement évolué durant cette période ? [...]