Publié le 6 février 2025, ce nouveau programme s'articule en deux volets complémentaires. Le premier, destiné aux élèves de l'école maternelle et élémentaire, porte sur l'éducation à la vie affective et relationnelle. Le second, qui concerne le collège et le lycée, approfondit ces notions en y intégrant l'éducation à la sexualité.
À chaque niveau, les trois axes fondamentaux du programme — se connaître, vivre et grandir avec son corps ; rencontrer les autres, construire et s’épanouir dans ses relations ; trouver sa place dans la société en étant libre et responsable — sont développés à travers des objectifs d’apprentissage détaillés en notions et compétences. Des propositions de démarches et d'activités viennent enrichir les séances spécifiques d'éducation à la sexualité. Ces ressources, conçues comme des guides souples et adaptables, peuvent être ajustées en fonction du contexte de l’établissement et des besoins repérés ou exprimés par les élèves.
La mise en œuvre de ce programme est prévue pour la rentrée de septembre 2025.
La MIPROF (Mission interministérielle pour la protection des femmes contre les violences et la lutte contre la traite des êtres humains) conçoit des outils de formation à destination de tous les professionnels susceptibles d’intervenir auprès des femmes victimes de violences, notamment dans les secteurs de la santé, du social, de l’éducation, de la sécurité et de la justice.
Sur leur site, vous trouverez des kits pédagogiques comprenant :
Ces outils sont librement utilisables dans le cadre de la formation initiale et continue, à l’exclusion de toute utilisation à des fins commerciales.
Le domaine de la vie intime, affective et sexuelle des personnes en situation de handicap est encore et toujours l'objet de préjugés. Ces personnes vivent notamment moins de relations intimes que la population générale, ce qui, sans aucun doute, engendre de l'insatisfaction. On peut également constater un décalage entre leur faible taux de participation effective à ce domaine de la vie sociale et les besoins, exprimés ou non, en la matière.
Où en sommes-nous sur ce sujet, en théorie comme en pratique, au terme de près d’un demi-siècle de débats ? Les « choses » vont-elles dans le bon sens, à l’heure de l’autodétermination, c’est-à-dire au nom de l’intérêt des personnes concernées, ou bien en sommes-nous (encore et toujours) au stade de la réflexion, sans effet concret notoire sur le parcours de vie des personnes en situation de handicap, dont le statut et les conditions de vie ont indéniablement évolué durant cette période ? [...]